En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts.

Budget de l’UE : comment vos députés DLF feront plier les institutions de l’UE

Budget de l’UE : comment vos députés DLF feront plier les institutions de l’UE

Le 25 avril 2019

On nous demande parfois ce que les députés européens peuvent bien faire d’utile pour les Français compte tenu de leurs pouvoirs limités dans la machine antidémocratique qu’est l’Union européenne actuelle. 

La réponse est simple : refuser de voter le budget et de confirmer la Commission européenne jusqu’à ce que les institutions européennes aient fait des concessions, notamment en matière d’indépendance des Etats membres face aux diktats de Bruxelles, de politique migratoire et commerciale et de modération des dépenses de l’UE.

Le premier pouvoir des députés européens est en effet que l’UE ne peut pas adopter son budget sans leur accord (le jargon bruxellois parle de « cadre financier pluriannuel »). Leur second pouvoir est que la Commission européenne ne peut pas entrer en fonction sans leur assentiment.

Cela donne deux leviers de négociation aux députés européens :

- subordonner l’entrée en fonction des commissaires européens à des engagements publics dans le sens d’une plus grande liberté des Etats membres

- refuser de voter le budget de l’UE si les institutions européennes refusent de négocier des changements radicaux.

Oui, c’est menacer l’UE de paralysie si elle refuse toute négociation ; oui, les technocrates européens grassement payés risquent de ne plus percevoir leur salaire mirobolant à la fin du mois s’ils continuent à refuser la tutelle démocratique et oui, l’UE devra renoncer à des dépenses tant que les peuples n’auront pas été entendus (comme l’UE coûte beaucoup plus cher que ce qu’elle rapporte, réduire les dépenses ne sera pas un mal). Il suffira de brandir la menace de ne pas payer la bureaucratie pour que d’un coup tout ce qui était impossible devienne possible et que l’UE accepte beaucoup de concessions soit disant inenvisageables (un technocrate à 20 000 € par mois trouve toujours des raisons de lever un blocage qui l'empêche d'être payé payé...).

Debout la France a déjà pris contact avec les représentants de quasiment tous les autres Etats de l’UE pour former un groupe capable d’imposer enfin aux institutions de l’UE le respect des peuples qu’elles gouvernent et qui les font vivre.

Le 26 mai, nous proposons aux Français d’élire des députés européens qui n’auront pas peur de dire non pour défendre leurs intérêts.